Parc national de la forêt de Banco

Véritable poumon d’Abidjan, cette zone forestière d’une superficie de 3 400 ha a été créée par l’administration coloniale en 1924 et érigée en parc national en 1952.
De nombreuses espèces végétales y ont été décrites pour la première fois et elles sont aujourd’hui, dans leur ensemble, assez bien conservées, sous la protection des Eaux et Forêts.
Avec ses 80 km de sentiers, le parc se prête à de longues excursions pour découvrir la faune, la flore et les aménagements qui y ont été réalisés. On y trouve ainsi une multitude d’insectes, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères, dont des singes, des herbivores (céphalophes) et… des pangolins.
Nous proposons de longues promenades dans ce parc. Compte tenu des distances et de la chaleur humide qui y règne, nous recommandons des vêtements légers et adaptés, une bonne paire de chaussures et une bonne aptitude à la marche prolongée (le terrain est facile).
Son enjeu majeur est la protection de la nappe phréatique du terminal continental pour l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan. Son principal atout réside dans l’existence d’un potentiel de 600 ha de forêts primaires.
L’existence d’un arboretum de plus de huit cents (800) espèces de plantes supérieures originaires des régions tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine; l’existence d’étangs à poissons situés au cœur du parc; l’existence d’une piscine semi-naturelle et d’un restaurant, l’existence de la maison du Gouverneur Rest qui sert d’écomusée et la présence d’une famille de chimpanzés.